Les différents web
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Tout d’abord, un peu d’histoire ! Au milieu des années 1990 le Web, dit Web 1.0, a commencé à se déployer avec une vision très centralisée : seulement quelques initiés produisaient du contenu sur un nombre limité de sites Web consultés par de plus en plus d’internautes.
Au milieu des années 2000, on passe au Web 2.0 qui se démocratise et permet à un grand nombre de personnes de devenir aussi des acteurs du Web. C’est l’explosion des sites Web et des blogs, par exemple.
De nos jours, même si le terme fait encore débat, on parle du Web 3.0 qui mélange différents Web ayant chacun des caractéristiques particulières :
le Web social met en place les réseaux sociaux ;
le Web programmable offre des API pour programmer ;
le Web physique vous met en relation avec des objets du monde réel : un parcmètre, un thermomètre, etc. ;
le Web temps réel vous informe dès que des informations arrivent sur le Web ;
et enfin, le Web sémantique vous permet d’enrichir les informations publiées sur le Web pour leur donner plus de sens.
L’Internet des Objets se retrouve au croisement de tous ces Web.
1990 web 1.0 : web au transfert unilatéral d’informations à vocation statique ;
2000 web 2.0 : web dynamique et interactif avec les médias sociaux ;
2010 web 3.0 : web sémantique avec les données de masse et les applis intégrées ;
2020 web 4.0 : web symbolique avec intelligence artificielle.
La quatrième génération d’Internet est ultra-intelligente et a pour technologies motrices la robotique, l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique (machine learning) et l’Internet des objets. L’infrastructure Internet devient une commodité de base comme l’électricité et l’eau potable. Le monde évolue vers une grande structure auto-apprenante où tout est interconnecté.
Le web 4.0 est, entre autres, perçu comme une informatique omniprésente et ubiquitaire. Cela implique que toujours plus d’objets dans notre environnement direct sont connectés, intégrés et communiquent avec nous. Les agents de logiciels autonomes interagissent sans intervention humaine. Le traitement des données est omniprésent.